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Dominique Auroy et l’électricité : une passion qui l’a conduit en Polynésie le 15 décembre 1965

Mai 24, 2023

Dominique Auroy est un passionné d’électricité depuis son plus jeune âge. Dès l’âge de 10 ans, sa fascination pour les trains électriques le conduit à se lancer dans une aventure extraordinaire : construire une version miniature d’un train électrique de plus de 50 mètres carrés, dans le grenier de ses parents. “Je dépensais toutes mes économies dans l’achat de rails et de matériaux nécessaires à la construction du train. N’ayant pas les moyens à l’époque, je récupérais des bobines sur les voitures pour débobiner les fils électriques et effectuer les câblages nécessaires“, se remémore-t-il. Il s’agissait là, des débuts d’une trajectoire passionnante.

Des débuts prometteurs

Au fil du temps, la passion de Dominique Auroy pour l’électricité ne cesse de croître. À l’âge de 18 ans, il décroche un stage dans une raffinerie en Alsace. Sa carrière se poursuit à Besançon, où il travaille dans une station de pompage sur le pipeline sud européen.

En 1963, alors qu’il est tout juste âgé de 20 ans, la Compagnie Générale d’Entreprises Électriques à Paris (CEGELEC) reconnaît le potentiel de Dominique Auroy, et décide de le recruter. Sa première mission consiste à effectuer des travaux de maintenance pendant la fermeture d’une usine de caoutchouc à Vernon, en Normandie. Au cours de sa mission, le chef de chantier tombe malade et Dominique Auroy, du haut de ses 20 ans, se retrouve à prendre les commandes du chantier. Cette prise en main se déroule à merveille et révèle déjà sa capacité à relever de grands défis.

Un tournant décisif

Quelques mois plus tard, à l’âge de 21 ans, un nouveau défi de taille se présente à Dominique Auroy. Il est envoyé en Algérie pour démonter les installations nucléaires du premier site de Reggane. “Je me suis retrouvé à diriger trois monteurs hautement qualifiés qui avaient à peu près une quarantaine d’années, chacun sous mes ordres dans une compagnie de légion. Ce n’était pas évident de diriger des légionnaires, surtout parce qu’ils avaient le double de mon âge“, se souvient-il. “Les réunions de chantier se tenaient au bar, où il fallait avoir de la résistance…

Grâce à sa remarquable gestion du chantier, Dominique Auroy est muté en 1963 à Colomb Béchar, en Algérie. Il intègre le centre de lancement des premières fusées françaises sur le site d’Hammaguir en tant qu’adjoint au site énergie, chargé de l’alimentation du champ de tir. Cette nouvelle responsabilité lui permet de consolider ses compétences au cœur d’une action stimulante.

Départ à Tahiti : un nouveau chapitre

En 1965, la CEGELEC lui fait une proposition qui changera à jamais le cours de sa vie :  rejoindre la Polynésie française pour participer à la réalisation des centrales électriques pour le CEP (centre d’expérimentation nucléaire) sur les sites d’Arue et de Hao. Après avoir longuement hésité, Dominique Auroy finit par accepter. “Je suis arrivé à Tahiti le 15 décembre 1965 avec un contrat de 3 mois” se souvient-il.

Près de 60 ans plus tard, Dominique Auroy vit toujours en Polynésie, où il a vécu ses plus belles années d’entrepreneur passionné d’électricité.

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