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LES QUATRE VINS – Dominique Auroy de 1980 à 1994

Nov 20, 2023

La série “Quatre vins” est une série rédigée par Dominique Auroy, à l’occasion de ses 80 ans. La série a pour but d’offrir une rétrospective simplifiée de la vie et du parcours de l’entrepreneur de 1943 à 2023. Découvrir le deuxième vin.

Les projets abordés dans ce chapitre :

MON TROISIEME VIN : 1980 à 1994

J’allais bientôt avoir 40 ans et à ce moment de ma vie, rien que l’idée de penser à mes futurs 60 ans m’était compliqué car cet âge me semblait très éloigné et pouvait représenter la vieillesse ou la retraite..

Avant de prendre ma décision de rester en Polynésie, j’ai tenu à rencontrer des personnalités qui représentaient à l’époque de vrais décideurs pour moi.

J’ai personnellement rencontré Francis SANFORD, président du gouvernement, John TEARIKI, président de l’assemblée territoriale, Rudy BAMBRIDGE, avocat et Jean VERNAUDON, directeur général de la banque SOCREDO, pour leur demander leur avis, et s’il leur semblait pertinent que je reste en Polynésie Française pour en poursuivre le développement.

Leurs réponses très positives m’ont conforté dans mon choix de rester en Polynésie Française.

Le journal les “NOUVELLES” de l’époque, annonçait mon départ de la CEGELEC pour prendre ma retraite…. Cela m’amusait.

Pour cette troisième partie de ma vie, en fonction de l’expérience acquise, je me suis donné comme objectif, le développement :

  • Des énergies renouvelables dont notamment l’hydroélectricité,
  • De la propreté, traitement et valorisation des déchets,
  • De l’immobilier,
  • Des industries de transformation.

SEDEP : Société d’Etudes et de Développement Polynésienne

Pour parvenir au développement souhaité, il me fallait disposer de personnels compétents et diversifiés. Pour ce faire, en 1980, j’ai créé un bureau d’études la SEDEP.

Plus de 40 personnes y ont été employés dont 2 architectes, 15 ingénieurs et toutes les compétences pour assurer la maitrise d’ouvrage déléguée et la maitrise d’œuvre de réalisation des travaux conséquents.

Hydroélectricité

Après avoir fait sept années d’études pour la réalisation d’un barrage dans la vallée de la Papenoo, EDF avait conclu en 1977 qu’il n’y avait pas d’avenir pour l’hydroélectricité en Polynésie française. Je ne partageais pas cet avis et plusieurs sites me paraissaient réalisables dans des délais raisonnables.

J’avais fait la rencontre en 1979 de Tinomana EBB, qui venait d’être élu maire de la Commune de Teva I Uta. Nous avons très vite sympathisé et il m’a donné carte blanche pour un développement hydroélectrique dans la rivière de la VAITE, situé dans sa commune.

Je m’étais fixé le challenge de réaliser un 1er aménagement en une année.

La société MARAMA NUI a été créée le 25 mai 1980. Le président en fut Tinomana EBB et moi le directeur général.

La première turbine a été mise en service le 30 juin 1981 soit une année plus tard.*

Photo : Tinomana EBB et Dominique Auroy

Compte tenu de la position négative d’EDF, les autorités Pays, Etat, comme les banques ne nous faisaient pas confiance au départ et les emprunts du premier aménagement ont été crédités seulement après sa mise en service.

L’actionnariat a très vite évolué, de 30 amis au départ, le Pays nous a rejoint ainsi que le groupe MARTIN, et nous sommes arrivés à 700 actionnaires. Le capital de 30 millions de FCFP au départ s’élevait à 4 milliards cinq cent soixante millions FCFP vingt années plus tard.

Création de la TEP

La production de l’énergie nécessite de disposer des lignes de transports entre nos centrales et les centres de consommation. À l’époque, la fréquence de la presqu’île était en 50 périodes par seconde et la zone urbaine de Papeete en 60 périodes par seconde.

Nous avons dû uniformiser les fréquences soit modifier la fréquence de la Presqu’île de 50 périodes en 60 périodes par seconde. Puis convaincre le Pays de la nécessité de la création d’une société de transport indépendante.

La Société de transport de l’énergie en Polynésie (TEP) fut créée en 1985 et dirigée par mon ami feu Alban ELLACOTT.

Nous avons ensuite avancé à raison de deux centrales par an, une à l’Est (plateaux de Hitia’a) et une à l’Ouest (rivières VAITE, VAIHIRIA, TITAVIRI) pendant les dix premières années.

En 1989, nous avons ouvert le tunnel entre la Papenoo et la Vaihiria pour d’une part, implanter les lignes de transport d’énergie entre l’Est et l’Ouest, et d’autre part, avoir un accès sécurisé dans la vallée de la Papenoo.

Côte 200, TahinuDR: ENGIE EDT.

De 1990 à 1999, nous avons réalisé les aménagements de la PAPENOO avec plusieurs barrages dont celui de TAHINU qui fait 200 mètres de long et 45 mètres de haut en enrochement.

Je suis fier d’avoir retenu comme architecture pour nos barrages, des enrochements en forme des MARAE ancestraux en gradin.

Côte 400, Tahinu

Je tiens à remercier les vrais chefs d’entreprises qui ont œuvré à mes côtés pour réaliser ces travaux, dont Georgy HELLOUIN, Félix BERNARDINO ainsi que Marc TAPETA.

Le succès de ce programme s’est appuyé sur le tandem qui a pu être formé entre Tinomana EBB et moi-même. Pendant ces vingt années, nous avons travaillé ensemble en toute confiance, il assurait l’interface politique et j’assurais l’interface économique et technique.

Archéologie

Les critiques furent nombreuses à mon encontre. J’étais la cible permanente médiatique de certaines personnes qui s’improvisaient dans l’écologie.

Concrètement, je suis fier de ce que nous avons fait pour préserver la nature et redonner vie au passé de la Polynésie Française.

Site archéologique village Farehape – DR

Nous avons ainsi fait réhabiliter de nombreux sites archéologiques dont notamment un village au centre de l’île à côté du Relais de la MAROTO.

Nous avons également été à l’origine de la création de l’association HAURURU avec Henri FLOHR, le maire de Papenoo. Nous leur avons assuré une partie du financement pour l’entretien et le développement de nombres sites archéologiques que nous avions réhabilités.

Relais de la Maroto

Souhaitant que tout le personnel des entreprises soit correctement logé et nourri, nous avons créé un centre d’hébergement appelé le RELAIS DE LA MAROTO.

Les conditions de travail étant très difficiles, il était en effet important que le personnel puisse se relaxer après les efforts fournis.

Il comprenait une cave dont la notoriété a été vite reconnue. À l’origine, elle était destinée à la convivialité du personnel et de ses cadres.

Le Relais de la Maroto fut ouvert au public après la fin des travaux.

ECOPARC

Avant l’arrivée des européens, il était estimé que de près de dix mille personnes vivaient dans cette vallée. Mon rêve serait de faire revivre cette vallée par la réalisation d’un ECO PARC pour continuer sa mise en valeur.

Cet aménagement représenterait un attrait touristique et archéologique international.

Avec Alban ELLACOTT et Jean-Claude TERIIEROOITERAI, passionnés d’archéologie et de protection de l’environnement, nous avons créé la société ECOPARC.

Les créateurs du projet de l’Ecoparc.
De gauche à droite : Jean Claude TERIIEROOITERAI, Dominique AUROY et Alban ELLACOTTDR TNTV

Arrêt du développement hydroélectrique

En 1999, nous avions atteint près de 50% de la consommation d’énergie électrique sur l’île de Tahiti.

Le gouvernement décida alors d’arrêter le développement de l’hydroélectricité pour une durée de 5 ans pour des raisons incompréhensibles dans la logique du développement des énergies renouvelables. Nous étions devenus trop importants pour certains…………..

En conséquence, j’ai décidé de vendre mes participations et après appels d’offres entre EDF et ENGIE, compte tenu du relationnel avec ces derniers, je leur donnai la préférence. Le Pays n’étant pas intéressé………….

L’histoire de MARAMA NUI représente 20 ans de ma vie et j’envisage d’écrire un livre sur le sujet. Que de souvenirs hors du commun tant au niveau des relations humaines que techniques, ce fut passionnant.

Visite d’inspection des conduites de la centrale Papenoo 0, accompagné de Georgy Hellouin et de Claude Favy.

Sur un plan politique, ce fut compliqué et je ne peux que constater que ce ne sont pas les politiques qui font le développement. Parfois ils aident, parfois c’est le contraire, parfois les deux.

Dans le cas présent, ce sont eux qui ont arrêté le développement de l’hydroélectricité.

Le kilowatt fioul est actuellement à 25 FCFP. Grâce à MARAMA NUI, le kilowatt hydro est actuellement à 13 FCFP alors qu’il était considéré comme trop cher lors de la création de notre société.

Pose des conduites Papenoo 0, longueur 5km.

La production hydroélectrique de MARAMA NUI, par son prix moins cher que le FUEL, permet à l’ensemble des consommateurs polynésiens d’économiser près de deux milliards FCFP par an sur leur facture.

Propreté

Le problème du traitement des ordures ménagères était prioritaire à l’époque. Chaque commune disposait de sa décharge.

Le SITOM, syndicat communal du traitement des déchets, lança une consultation pour une solution de traitement en 1990.

Un projet proposé par mes soins fut retenu par le SITOM. Celui-ci comprenait :

  • le tri de toutes les ordures ménagères in situ;
  • la séparation des parties fermentescibles qui seraient ensuite traitées par fermentation et compostage, avec production d’un biogaz permettant de produire de l’énergie électrique;
  • les parties incinérables seraient brûlées avec production de vapeur transformée également en énergie électrique.

La capacité de l’usine était de cent mille tonnes par an. Nous avions prévu de traiter l’ensemble de tous les déchets ménagers et industriels de l’île de Tahiti.

Une filiale SOTAVA avait même été réalisée pour compacter les épaves de voitures et valoriser tous les déchets d’aluminium, allant des cannettes de bières aux blocs moteurs.

L’innovation était que le coût de fonctionnement de l’usine était assuré par la valorisation des sous-produits, fourniture de compost et fourniture d’énergie électrique à partir de la transformation de la vapeur et du méthane.

Le coût facturé aux communes pour le traitement était de 400 FCFP par tonnes de déchets traités. Le budget global d’investissement était de 4 milliards FCFP. Les aides fiscales au développement n’existaient pas à l’époque et le projet a dû se financer sur fonds propres.

Tamara’a Nui

La société TAMARA’A NUI fut créée à cet effet avec un capital de 1,2 milliards FCFP avec notamment comme actionnaires le SITOM, La Mairie de Papeete et le Pays pour 42%.

La puissance publique étant majoritaire, la présidence lui fut réservée et Jean JUVENTIN, Maire de Papeete fut le président, la direction générale étant assurée par moi-même.

Des sociétés métropolitaines TIRU, LE GAN, IPODEC, pour 30% et 150 actionnaires locaux pour les 28% du solde. La crédibilité du dossier permit que les banques apportèrent les fonds complémentaires sans garantie particulière.

La réalisation de l’usine au fond de la vallée de TIPAERUI sur l’emplacement de l’ancienne décharge communale, fut une des causes de l’échec de ce projet. En effet, pendant le temps de mise en service de l’usine, les déchets de toutes les communes de Tahiti se sont retrouvés dans cette vallée. Le SITOM ne faisait pas correctement son travail d’enfouissement et la mauvaise odeur de la décharge se répandait dans toute la vallée.

Pour la population, la cause en était l’usine. L’usine fut mise en service et fonctionna pendant presque 1 année. La politique s’est malheureusement mêlée de ce problème. Nous étions en période électorale communale et le maire de Faa’a, M. Oscar TEMARU contre le projet depuis l’origine, a fait campagne active pour la fermeture de l’usine afin de contrer M. Jean JUVENTIN, le maire sortant de Papeete qui était le président de la société.

À l’époque, le Haut-commissaire, M. JAU était très sensible à toutes actions publiques, il laissait faire tout barrage routier sans intervenir. Des manifestations dirigées par le maire de Faa’a ont ainsi été mises en œuvre pour bloquer la route de TIPAERUI et celle desservant PUNAAUIA pour faire arrêter l’usine en proposant comme alternative, de déposer les ordures dans la décharge de Faa’a……

La faiblesse du pouvoir politique et l’absence d’intervention de l’État ont eu raison du bon sens et bien que l’usine fonctionnât, elle a dû être arrêtée en avril 1994 puis plus tard, mise en liquidation.

Sept années furent nécessaires pour mettre en place une solution de remplacement de l’usine, par la création d’un centre de tri à MOTU UTA et d’un centre d’enfouissement à PAIHORO facturé aux communes à 16.000 FCFP la tonne au lieu des 400 FCFP la tonne prévu pour l’usine.

Pendant ces 7 années, les ordures de chaque commune étaient sauvagement jetées et sans soucis de l’environnement, ni des odeurs.

Curieusement, les associations contre l’usine ne disaient plus rien…

Cette usine, qui a fonctionné, était un modèle technologique, exportable au niveau international, notamment par l’innovation qu’elle représentait en termes de valorisation de sous-produits.

Ce projet qui représentait des économies très importantes pour les communes et le Pays, fut sacrifié pour de basses raisons politiciennes et par manque de courage et d’autorité.

4 milliards de fonds privés et bancaires mis à la poubelle. Quel bel exemple de gestion politique.

Activité immobilière

J’ai été ami avec Maître Rudy BAMBRIDGE, personne très importante à l’époque en Polynésie Française, notamment parrain politique de Gaston FLOSSE et de Jacky TEUIRA. Il me présenta Alain VAN DEN BROEK puis son frère François VAN DEN BROEK ainsi que Bernard MOREL avec lesquels je me suis lié d’une réelle amitié….

Je les ai assistés puis représentés en Polynésie pour développer le foncier qu’ils avaient acquis et permettre l’aménagement de la station de Puunui ainsi que les acquisitions nécessaires et aménagements de la pointe RIRI en bord de mer.

Suite à la crise hôtelière, l’hôtel fut fermé en 1995 et j’ai repris la maîtrise d’ouvrage de l’ensemble du lotissement de Puunui.

Activité automobile

J’ai fait la connaissance de Lisette LEVY née CHAVEZ.

Elle disposait de l’exclusivité de la distribution de la marque HONDA, qu’elle avait mise en gestion avec un autre distributeur automobile.

Nous avons créé une société pour reprendre l’exploitation de la marque tant au niveau des voitures que des deux roues. La société a été reconnue comme un des acteurs de la distribution automobile.

Un garage avait même été créé pour le service après-vente.

Lorsque nous nous sommes séparés, je lui ai laissée l’entreprise HONDA.

Syndicat du Monoï

J’ai repris une société qui faisait notamment dans la production cosmétique et du monoï. Par ces qualités, ce produit était très en vogue en métropole. Malheureusement, 90% étaient de la contrefaçon.

Je suis à l’origine de la création du syndicat du monoï et de l’obtention de l’appellation d’origine “MONOÏ DE TAHITI” spécifique à la Polynésie et pour lequel il a fallu remonter jusqu’à Bruxelles.

Nous avons ainsi pu obtenir la suppression des contrefaçons, le Syndicat étant financé par une taxe sur les exportations.

Distribution de l’énergie

J’ai continué sous ma nouvelle casquette de bureau d’études avec la SEDEP à favoriser le développement de la distribution de l’énergie électrique en Polynésie.

En 1982, la côte Est de Tahiti, de Papenoo à Faaone a ainsi été électrifiée.

Pour Moorea, j’ai proposé une solution novatrice à l’époque, de réaliser entièrement le réseau électrique en souterrain. Elle fût retenue par John TEARIKI, Maire de Moorea, par rapport à l’offre faite par notre concurrent la SPEED.

ELECTRA

L’ensemble de tous les réseaux électriques de Polynésie était exploité par différents intervenants avec de nombreuses complications.

J’ai participé à la création de la société ELECTRA qui a regroupé l’ensemble de tous les opérateurs de l’époque.

Toutes les parties étant présentes, une coordination de l’ensemble de l’électrification de la Polynésie fut ainsi possible.

Malheureusement ensuite, EDT ENGIE a racheté toutes les participations des intervenants, recréant une situation de monopole qui a conduit dernièrement, lorsque les concessions sont arrivées à termes, à ce que chaque entité reprenne son autonomie avec l’apparition de problèmes de gestion et de moyens.

À quand la création d’une prochaine ELECTRA ????

TIKITEA

Nous avons repris à cette époque, la société “Tikichimic” que nous avons rebaptisé “Tikitea”. Cette société installée à la Punaruu, a développé l’ensemble des produits d’hygiènes et de propreté : des produits de nettoyage ménagers et industriels, à la production de papier toilette, essuie-tout, fabrication de flacons et sacs en polyéthylène, etc. Cette société est leader dans son domaine.

Son management était assuré à l’époque, principalement par Didier Chomer et Frédéric Turconi.

J’ai cédé mes participations à mon épouse en 2018.

BRAPAC

J’ai eu l’opportunité en 1984 de prendre le contrôle de la brasserie du pacifique dont la principale activité était notamment dans le vin à l’époque.

Il est difficile d’être crédible dans un management si on n’a pas la compétence du sujet.

Mes premiers tests de dégustation à l’aveugle avec mes nouveaux collaborateurs étaient catastrophiques. J’ai repris mes études sur le sujet et heureusement ou malheureusement, j’ai attrapé un nouveau virus, la passion du VIN.

J’avais devant moi la planète vinicole à découvrir en commençant par la métropole. Étant passionné, c’est sans aucune modération que je m’y suis investi.

Après avoir assuré le redressement de la BRAPAC, je me suis posé la question pourquoi ne pas produire du vin en Polynésie. Le vin c’est 85% d’eau. Tous les spécialistes m’ont précisé que ce n’était pas possible compte tenu du climat et du sol…

Son management est assuré par Fabrice Baffou, venu à l’origine en Polynésie pour le développement d’Ampélidacées.

Ampélidacées

En Bourgogne, j’ai fait la rencontre d’une personne qui est devenue mon ami, M. Bernard HUDELOT et qui me précisa en 1992, que l’université de Montpellier produisait du raisin hors saison sous serre. J’en ai tout de suite vu l’intérêt pour la Polynésie, et deux mois plus tard, nous avons lancé les 1ères plantations sur les cinq archipels.

Ce projet était considéré comme impossible par tous les intervenants politiques et économiques. Il n’en était que plus passionnant à développer. Après 5 ans d’études, de tests et de problèmes de toutes natures, nous nous sommes implantés à Rangiroa en 1997. Le 1er litre de vin a été produit en 1999.

Le management est maintenant assuré avec brio par Sébastien THEPENIER. Et notre chef de culture est une polynésienne de Rangiroa, Jacqueline Tuairau.

Confrérie du Clos Vougeot

En 1987, j’avais été initié par l’un de mes amis comme chevalier de la Confrérie du Clos Vougeot de Nuits Saint-Georges en Bourgogne.

L’objet de cette confrérie est la convivialité dont l’appréciation des vins et de la gastronomie bourguignonne.

En 1994, nous avons créé une sous-commanderie à Tahiti avec un groupe d’amis, amateurs de vins de Bourgogne et je fus élu le “Grand Sénéchal”. Nous nous réunissons au minimum 2 fois par an pour des chapitres gastronomiques.

Je quittais ma période quinquagénaire en ayant acquis de bonnes connaissances sur le vin.

C’est divin…

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  1. RODOLPHE WEINMANN dit :

    BRAVO DOMINIQUE —QUELS OUVRAGES TU LAISSES–ET RÉALISÉS DANS DES CONDITIONS SOUVENT JALOUSÉES —TON DYNAMISME QUI DURE PLUSIEURS DÉCENNIES VA SUREMENT CONTINUER AVEC BRIO -LE FENUA TE DOIT ÉNORMÉMENT —–TRÈS RECONNAISSANT ET ADMIRATIF —– —-

  2. Yannick Lowgreen dit :

    Félicitations Dominique ça m’a rappelé les assemblée générale que l’on tenait concernant la société de monoi dont j’étais actionnaire grâce à toi ainsi qu’en dans l’aventure de marama nui et tamaraa nuit ce fût une très belle aventure ou je tadmirais beaucoup ainsi que josette je n’en sais pas comment vous remercier de ce passage de ma vie faaito Dominique ia nui te aroha et continue à développer nôtre fenua

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